Cela faisait un moment que le silence était d'or en ces pages. Mais l'heure est grave, ça ne peut plus durer : nos résultats dans les sports majeurs n’ont jamais été aussi faibles. Que fait la police ?
- Piteuse entrée en matière des joueurs de l’équipe de France de rugby (avec Rachida Dati qui, pourtant en prime time, ne chante pas la Marseillaise)...
- Défaite de m… de l’équipe de France de foot face aux Ecossais dans un Parc des Princes qui n’avait d’yeux et de voix que pour ces derniers...
- Elimination en quarts de finale de l’euro de basket alors que les media nous pondent tartine sur tartine sur Tony Parker et Boris Diaw...
- Pas un Français en quart de finale de l’US Open de tennis...
- Niveau ridicule aux mondiaux d’athlétisme, avec en bonus le contrôle positif de Naman Keita, spécialiste français du 400m haies et du champion de France en titre de cross...
Mais il est où, mais il est où, mais il est où Nico Sarko ?!
Il va falloir que notre Président si potent se retrousse haut les manches, emmène nos sportifs jogger avec lui et leur fasse des séances de soutien psychologique.
Une commission ou un comité de sages pour établir un diagnostic et proposer des solutions ambitieuses aux maux structurels du sport français ne seraient pas non plus de trop. L'utilisation de l'outil fiscal devrait évidemment être étudiée avec attention.
EDIT : je viens d'apprendre que la lettre de Guy Moquet avait été lue aux joueurs de l'équipe de France de rugby avant leur match contre l'Argentine. Fameux résultat pour une initiative quelque peu troublante...
Et si au passage il pouvait éviter -avec le si sexy chef du non moins humaniste Ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement- de communiquer sur des quotas de reconduite à la frontière plutôt que sur des objectifs en matière d’exécution des décisions de justice en la matière (me répondra-t-on que le Français moyen ne comprendrait pas la nuance?), nos sportifs iraient évidemment certainement mieux dans leurs têtes si fragiles.
Jusqu’ici, tout va bien. Et le mieux est l’ennemi du bien, n’est-ce pas ?
Sur ces belles paroles, je m'en vais 10 jours étudier les identités nationales dans les Balkans, au travers du prisme de leurs clubs de badminton.
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