Chef d’entreprise et père de 4 enfants à 34 ans, je constate
quotidiennement que la France ne réserve pas un sort merveilleux aux créateurs
de richesses aussitôt captées dans un système de redistribution inique et aux
géniteurs des prochaines générations qui supporteront le poids de l’égoïsme de
leurs aînés.
Décentralisation avortée, poids de la dette publique, fonction publique pléthorique, spoliation du fruit du travail des actifs, parodie de dialogue social par des parties prenantes non représentatives, professionnalisation outrancière du personnel politique, réforme de l’Etat trop longtemps repoussée, renoncement des nos parents … comment accepter ce constat sans réagir ?
Une seule question m’obsède désormais : que laisserai-je à mais enfants et petits-enfants ? De quoi partir dans la vie dans les meilleures conditions ou de quoi payer à vie qu’une infime partie de nos dettes …
N’ayez pas peur, j’ai quand même beaucoup de sources de satisfactions. Mon épouse (même si elle est presque blonde et belge) et mes enfants (même si on m’avait prévenu que ça faisait du bruit). Fou de blues et de rock, rejoignez-moi dans les meilleures salles de concerts d’Europe (packs transport + hôtel + concert) ! Eric Clapton, Gary Moore, Lucky Peterson, Louis Bertignac, David Gilmour, Steve Luthaker … ont autant de place dans ma vie que De Tocqueville, Smith, Hayeck, CB (pas le moyen de paiement, le garçon qui dit des choses pas bête du tout) et Johnny bien sûr …
Ah, j’oubliais, en me rasant, je
pense aussi à certaines choses …
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